Quelques convictions

La croissance entraîne un mouvement d’enthousiasme, elle stimule toutes les équipes mais peut aussi entraîner une surchauffe des individus clés qui sont les plus sollicités. Un accompagnement adéquat est alors nécessaire.

Dans l’environnement international les écueils à la coopération et la confiance sont nombreux. Il y a la complexité des échanges au niveau culturel et linguistique, et dans le rapport à l’autre, sans parler de l’éloignement géographique. Les outils collaboratifs sont utiles mais pas une finalité, ils sont au service d’une relation humaine avant tout.

Le dirigeant international a non seulement le devoir de donner de la vision à ses équipes mais a d’autant plus l’obligation de les impliquer et les soutenir activement en leur accordant le temps nécessaire, la formation et en valorisant leurs contributions au niveau du groupe.

La motivation vient d’un travail qui a du sens, de la considération, de la reconnaissance et des relations de travail positives et solidaires. Les dirigeants et les managers sont garants de cette richesse et l’entreprise en croissance doit la garder comme priorité.

Manager est une activité passionnante, exigeante, parfois délicate. Ceux et celles qui s’en sortent le mieux sont ceux qui y consacrent le temps et l’écoute nécessaires. Pour exceller, il faut aimer les gens et vouloir les faire avancer.

Les managers n’ont pas toujours un savoir-faire inné pour conduire les équipes, et parallèlement les équipes n’ont pas toujours le regard bienveillant sur les managers en attendant tout d’eux. Un travail est nécessaire pour rendre tout un chacun acteur et responsable.

Les RH n’apportent de la valeur que si elles agissent en partenariat avec le business, c’est à dire tous les métiers autour de la chaîne de valeur, tout en restant à l’écoute et proche du terrain. L’expertise seule a tendance à isoler, l’expertise au service du business est reconnue et sollicitée.